Journal intime. Relation quotidienne de cette part de l'existence que l'on peut se confier à
Mon premier journal intime, je l'ai commencé à 12 ans. J'avais dérobé dans le bureau de mon père un petit calepin noir à spirale. Je mettais mon argent de poche de côté pour en acheter un vrai, j'en avais vu de très beau avec un petit cadenas pour le garder encore plus secret. Mon journal, mon meilleur ami, ma soupape pour ne pas sauter, l'exutoire de mon mal de vivre. J'irais même jusqu'à dire qu'il était un pacte de vie puisque la mort me tendait parfois la perche.
J'en étais au quatrième tome quand j'ai cessé d'écrire, je les ai tout conservés précieusement à l'abri des regards indiscrets. C'est qu'il y a quelques mois, je me suis mis à relire ses mémoires, tant de choses se sont passées depuis le premier écrit ! Ouf! y a du bagage là-dedans. Ça m'a donné l'idée d'écrire ce blogue qui se base sur mes écrits. C'est mon vécu, mes pensées, mes joies, mes peines, mon cheminement qui m'amènera à la renaissance.
Chaque personne trans vie sa dysphorie de genre de façon très différente de moi ou semblable. Je ne suis pas un expert en transition, j'affiche ma transitude publiquement, pour démontrer qu'il est possible de vivre une transition saine dans notre société d'aujourd'hui.
Laissez-moi vos commentaires au bas de la page, j'aime aussi vous lire et discuter avec vous. Salutation!