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De toutes les écoles que j'ai fréquentée, c'est l'école buissonnière qui m'a paru la


Le passage au secondaire, un autre épisode de moments terrifiants sur une mer houleuse en pleine tempête intérieure de l'adolescence, où ma différence va me faire échouer sur une île déserte.

Aux primaires, j'avais réussi à avoir la note de passage, ce qui m'avait demandé des efforts énormes pour l'atteindre. J'avais souvent de fortes migraines accompagnées de vomissement qui me forçait à partir de l'école pour aller me coucher. Cela pouvait durée deux jours. C'était les hormones qui me travaillaient ou bien le stress ou encore les deux.

Vous ne serez pas surpris, vous qui me suivez dans ce blogue depuis le début, que l'entrée au secondaire me pétrifiait. Je devais me réadapter à une nouvelle micro-société, pourtant ce n'est pas comme si je ne l'avais pas déjà vécu. Non, c'est que dans les faits, j'avais surpris une conversation entre mes parents, ma mère qui disait: « elle n'aura pas la capacité de faire des études supérieures, amenons là, le plus loin possible. »

Il y a de ces choses que l'on entend, qui s'imprègne et tue votre motivation de l'avenir, et votre estime de soi. Mes parents n'ont jamais su que j'avais entendu cette conversation, elle m'a laissé un sentiment amer d'encore décevoir, un sentiment fort d'échec.

Le secondaire, c'est plus sérieux, des nouvelles matières, l'anglais, la géographie, l'histoire, la chimie, la physique. Je n'y arriverai pas. Mais j'avais toujours Christine comme bouée de sauvetage, avec son aide peut-être que je vais m'en tirer pas si mal.

Je n'étais pas dans le même groupe que Christine et cela nous décevait beaucoup. Mais, elle ne sera pas loin, pour me permettre de surmonter les hauts et les bas de la vie tumultueuse de la vie du secondaire.

Cette pression de la réussite vers l'approche des examens, va se manifester par un stress épouvantable à m'en vomir le corps. Malgré mes efforts de préparation avec Christine, mes parents et mon frère, mon bûchage me méritait la note floche à la barre des 60%. J'aimerais tant être comme mon frère, il n'avait pas besoin d'ouvrir ses livres, il apprenait et restituait sans le moindre problème la matière, j'étais jaloux.

Bref, je vais survivre jusqu'à mon troisième secondaire, avec des notes de cancre professionnel. C'est le temps de faire son choix de programme en vue des études supérieures. Bon, voyons donc, dans mon cas l'état critique de mes notes ne me permet pas l'étage supérieur, on me fait consulter un orienteur. Résultat: cuisinier pâtissier, couture, horticulture, coiffure. Le positif: au moins cela faisait ressortir ma personnalité artistique. Je vais choisir la coiffure, ne me demander pas pourquoi, je pensais que c'était le choix le moins pire. Mais tout une aventure m'y attendait

extrait de mon journal intime

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