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Société merdique!


J'avais remarqué que la mère de Christine et sa blonde, ne se donnaient jamais de petites marques d'affection en public, ni même devant nous d'ailleurs. Cela m'intriguait.

Il était temps d'avoir une petite discussion sérieuse avec mon grand-père maternel, un homme que je jugeais assez ouvert d'esprit pour sa génération, avec qui on pouvait aborder à peu près tous les sujets. Je n'allais pas me confier sur ma relation avec Christine mais, de manière détourner, je vais peut-être réussir à avoir les réponses à mon questionnement.

« Grand-papa, est-ce possible que chez les animaux, deux femelles ou deux mâles soient amoureux ? »

« Ben oui ! c'est possible, ça arrive qu'une femelle refuse de se reproduire avec un mâle, aussi beau soit-il (rire), elle préfère la compagnie d'une autre femelle. »

« Et chez les mâles, ça arrive de ne pas vouloir se reproduire ? »

« Surement, mais chez les producteurs, on garde les meilleurs reproducteurs, les autres sont vendus pour la consommation humaine. »

« Tu crois que c'est pareil avec les humains ? »

« Oui, mais c'est gens-là sont cachés, ce n'est pas accepter dans la société c'est chose-là, c'est punissable parce que ce n'est pas naturel chez les humains. »

J'avais bien d'autres questions mais, je n'ai pas osé après ces derniers propos, j'avais peur qu'il soupçonne quelque chose. Je m'en retourne vers la maison en me disant que j'avais un nouveau problème. En plus du petit homme dans ma tête qui me ferait passer pour cinglé, j'étais amoureux d'une femme ( avec mon corps de femme ) et cela était punissable. Je suis rendu avec deux secrets, que je dois garder dans un fond de tiroir. Quel nom donné à tout ceci: INSUPORTABLE.

Je ne me suis jamais senti aussi seul qu'en ce moment-là, j'avais tellement envie que quelqu'un me prenne dans ses bras et me réconforte, là tout de suite, qu'on sèche mes larmes et que l'on me dise: « ça va aller, ne t'en fais pas, on t'aime. »

Au fil des semaines, je vais peu à peu prendre mes distances avec Christine, pour finir par ne plus la voir. Quand elle appelait à la maison, je disais à maman « dis-lui que je la rappelle plus tard ». Mais je ne la rappelais jamais. J'évitais de la croisée dans les corridors d'école. Vient un temps où ce régime de fuite ne fonctionne plus, la confrontation est inévitable.

« Qu'est-ce qui se passe, dis-moi ? ».

« Rien, je ne t'aime plus, je me suis trompé en pensant aimer les filles. Il y un nouveau garçon dans mon club de tae kwon do qui s'intéresse à moi, je crois que ça pourrais marcher entre lui et moi ».

Et elle est partie. Je venais de rompre avec mon premier amour, que j'aimais très fort, elle qui m'acceptait tel que j'étais sans condition. Cela me détruisait de nous faire mal à ce point, mais je n'avais pas le choix. Maudite société de MERDE!

Laissez-moi vos commentaires au bas de la page, j'aime aussi vous lire et discuter avec vous. Salutation!

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