Auprès de ma blonde!

J'ai hâte de te retrouver à nouveau ma chère cowgirl. Je sais tu m'en veux un peu d'être parti sans rien te dire. Je m'en veux à moi aussi. Sache que je ne pouvais pas faire autrement. Je ne suis pas certain que tu aurais compris ce qui me troublait à ce moment-là. J'aurais tant souhaité avoir le courage de me dévoiler sous ma véritable essence avant mon départ. Je ne sais pas si j'y arriverai un jour, la tendance est à son ignorance, personne n'y croit. Comment puis-je croire que toi, tu y concentiras !

Il te faudra beaucoup de persévérance, je le crains pour comprendre mon état d'être qui me compose, c'est un vrai casse-tête même pour moi. Ce pluriel de l'être n'est pas chose simple à gérer émotionnellement ni socialement.

Vois-tu, je me sens mal de t'aimer parce que je joue un double jeu, une autre qui n'est pas moi. C'est malhonnête envers toi autant qu'envers moi-même. Cela m'embrouille l'amour du nous , je me sous-estime au féminin.

Comprendras-tu que j'aurai besoin de plusieurs saisons auprès de toi pour me déballer le coeur? Il me faudra peut-être un siècle pour que mon corps s'épanouisse aisément auprès du tien aimant. Sauras-tu avoir cette résignation que je t'impose malgré moi?

Pourras-tu supporter mon besoin de fuite pendant des jours, des semaines, des mois et peut-être même des années? Parce que mon essence n'arrive plus à vivre la pression du féminin.

Ma plus grande hantise est que cette union à trois sera loin d'être facile, mais je tente ma chance auprès de toi. L'avenir nous dira si elle pourrait être une belle relation.

Extrait de mon journal intime des années 80

Georges Brassens a dit dans un poème du:

Mauvais sujet repenti

On s'aida mutuellement

Comme dit l'poète

Elle était l'corps naturellement

Puis moi la tête

C'est ainsi que je me console pour la suite de ma vie en double.

Salutation et merci de votre fidélité chers(es) lecteurs (rices) et à bientôt.

#retourdemablonde